Je rêve son visage je décline son corps Et puis je l'imagine habitant mon décor J'aurais tant à lui
dire si j'avais su parler Comment lui faire lire au fond de mes pensées?
Mais comment font ces autres à qui tout réussit? Qu'on me dise mes fautes mes chimères aussi Moi j'offrirais
mon âme, mon cœur et tout mon temps Mais j'ai beau tout donner, tout n'est pas suffisant
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en
aimant donner S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Je ferais de ce monde un rêve, une éternité
J'ai du sang dans mes songes, un pétale séché Quand des larmes me rongent que d'autres ont versées La
vie n'est pas étanche, mon île est sous le vent Les portes laissent entrer les cris même en fermant
Dans un jardin l'enfant, sur un balcon des fleurs Ma vie paisible où j'entends battre tous les cœurs Quand
les nuages foncent, présages des malheurs Quelles armes répondent aux pays de nos peurs?
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Si l'on changeait les choses un peu, rien qu'en
aimant donner S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Je ferais de ce monde un rêve, une éternité
S'il suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Si l'on pouvait changer les choses et tout recommencer S'il
suffisait qu'on s'aime, s'il suffisait d'aimer Nous ferions de ce rêve un monde S'il suffisait d'aimer
Si bastara con amar
Sueño su rostro sin importarme su aspecto y lo imagino como parte de mi entorno, quisiera decirle tantas
cosas si supiera cómo hablarle, ¿cómo hacerle llegar al fondo de mis pensamientos?
¿Pero cómo decirle a todos que todo saldrá bien? Si señalan mis errores y también mis sueños. Daría
mi alma, mi corazón y mi vida, pero por más que dé todo no es suficiente.
Si bastara con amarse, si bastara con amar, si cambiaran un poco las cosas nada más por amarse. Si
bastara con amarse, si bastara con amar, haría de este mundo un sueño, una eternidad.
Yacen heridos mis sueños como un pétalo seco cuando las lágrimas me empañan por lo que otros hacen; la
vida no se detiene, aún sigo bajo el viento y las puertas dejan entrar los gritos aun estando cerradas.
Como un niño en el jardín, en un balcón con flores está mi quieta vida donde escucho latir los corazones; cuando
las nubes se ennegrecen, presagio de tristeza, ¿con qué armas se combatirán a nuestros miedos?
Si bastara con amarse, si bastara con amar, si cambiaran un poco las cosas nada más por amarse. Si
bastara con amarse, si bastara con amar, haría de este mundo un sueño, una eternidad.
Si bastara con amarse, si bastara con amar, si se pudiera cambiar las cosas para empezar de nuevo. Si
bastara con amarse, si bastara con amar, haríamos de este mundo un sueño, si bastara con amar.