Bien sûr, j'ai d'autres certitudes J'ai d'autres habitudes Et d'autres que toi sont venues Les lèvres
tendres, les mains nues Bien sûr Bien sûr j'ai murmuré leurs noms J'ai caressé leur front Et j'ai partagé leurs
frissons.
Mais d'aventure en aventure De train en train, de port en port Jamais encore, je te le jure Je
n'ai pu oublier ton corps Mais d'aventure en aventure De train en train, de port en port Je n'ai pu fermer ma blessure Je
t'aime encore.
Bien sûr, du soir au matin, blême Depuis j'ai dit : " je t'aime " Et d'autres que toi sont venues Marquer
leurs dents sur ma peau nue Bien sûr Bien sûr pour trouver le repos J'ai caressé leur peau Elles m'ont même trouvé
beau.
Bien sûr j'ai joué de mes armes J'ai joué de leurs larmes Entre le bonsoir et l'adieu Souvent pour
rien, souvent par jeu Bien sûr Bien sûr, j'ai redit à mi-voix Tous les mots que pour toi J'ai dit la première
fois.
Mais d'aventure en aventure De train en train, de port en port Jamais encore, je te le jure Je
n'ai pu oublier ton corps Mais d'aventure en aventure De train en train, de port en port Je n'ai pu fermer ma blessure Parce
que je t'aime Je t'aime encore Je t'aime encore Je t'aime encore
De aventura en aventura
Es cierto que tengo otras convicciones, otras costumbres y otras que después de ti han venido. Los
labios suaves, las manos limpias, es cierto. Es cierto que susurré sus nombres, acaricié su frente y compartí
sus miedos.
Pero de aventura en aventura, de tren en tren, de puerto en puerto, te juro que todavía no he
podido olvidar tu cuerpo. Y de aventura en aventura, de tren en tren, de puerto en puerto, no he podido curar esta
herida; te amo aún.
Es verdad que palidecí todo el día luego de decir: "te amo", y que otras después de ti han venido, y
marcaron sus dientes en mi piel desnuda, es cierto. Es cierto que para encontrar la calma acaricié su piel y a
ellas les gustó.
Pero de aventura en aventura, de tren en tren, de puerto en puerto, te juro que todavía no he
podido olvidar tu cuerpo. Y de aventura en aventura, de tren en tren, de puerto en puerto, no he podido curar esta
herida; te amo aún.
Es cierto que jugué mis cartas y enjugué sus lágrimas entre saludos y despedidas a veces por juego
y otras por nada, es cierto. Es cierto que me repetía todas las palabras que por ti dije la primera vez.
Pero de aventura en aventura, de tren en tren, de puerto en puerto, te juro que todavía no he
podido olvidar tu cuerpo. Y de aventura en aventura, de tren en tren, de puerto en puerto, no he podido curar esta
herida pues te amo aún. Te amo aún, te amo aún, te amo aún.